« La situation est surprenante, suspendue au-dessus de la ville, je cherche des lieux connus.
Je découvre ces masses d’arbres et j’imagine que la ville pourrait être envahie, asphyxiée ou oxygénée par les arbres. Leur feuillage prend ses reflets d’automne. Quelques promeneurs s’étonnent de cet espace perché. Mais que voient-ils ? Ma silhouette suspendue, perdue ! Je ne peux rien leur dire, mais je les remercie de cette curiosité. Petit à petit, le jour décline sans que l’obscurité s’installe, puis les premières lumières s’allument. J’aimerais rester davantage, tutoyer la cime des arbres, réinventer des espèces. La façade de la gare routière m’intrigue, elle semble être le complément de la Chambre de Commerce dont les deux arcs sont distants.
Veilleuse un jour, rêveuse toujours, une belle aventure pour moi. »


Carole
lun 06.10 18H21
Soir