Commémoration de la fin d’une des guerres les plus meurtrières, celle de 14-18.

Veilleur sur la ville. Le soleil darde ses rayons sur les toits et les façades des divers bâtiments, s’en repaît, puis finit sa course sur les faubourgs, me laissant admirative de cette course.

La ville alors se pare d’une douce couleur pour nous préparer à la nuit à venir. Les cheminées, çà et là, fument, les lumières des boutiques, des réverbères, des feux de signalisation et autres s’animent. La ville, doucement, prend un autre rythme. De-ci de-là, des gens vaquent à leurs occupations.

Le ciel enrobe la ville d’une ouate bleu-gris, comme pour la protéger, nous protéger, après nous avoir enchantés de nuances de bleu. Oiseaux et avions se partagent le ciel.

La veille est un éveil à soi-même dans l’écoute de la ville. La veille décuple les sensations, anime le corps, transcende l’âme.

Merci la veille. À quand la prochaine ?