À ma connaissance, ce lieu de la ville n’est pas un endroit très fréquenté le matin ; et je me demandais si j’allais être étonnée et voir passer beaucoup de piétons. Et non. J’avais envie de voir passer quelqu’un que je connais et être vue par quelqu’un ; mais non.
Ce qu’on voit principalement, ce sont ces toits des bâtiments.
J’ai passé un petit moment à reconstituer les rez-de-chaussée et les rues du centre-ville. J’ai quitté cette ville où j’ai vécu 20 ans il y a 4 mois. Le moment devenait donc une sorte de visite du passé et un peu d’au revoir à ce centre-ville qui était chez moi. J’ai trouvé rapidement le grand ensemble d’immeubles oranges où j’ai habité. Ça m’a fait une tendresse. Je me suis aperçue que je reconnaissais bien les toits des bâtiments.

Ce ciel était assez dégagé pour que je voie le soleil, mais c’est trop éblouissant de le regarder longtemps. Je me suis donc penchée régulièrement vers la droite de la cabane et je me suis rendu compte qu’il montait vite dans le ciel.
Je trouve que le champ de vision permis par la cabane est assez restreint. C’est un peu frustrant, mais je pense que c’est parce que j’aurais eu envie de voir tous les lieux de la ville que je connais.

Un avion a décollé au-dessus de la ville et ça a été une vraie surprise. Tout d’un coup, la ville est devenue un jeu de Lego ou une maquette. Et aussi, quelle invention folle que de pouvoir se déplacer en avion.

Pour les sensations physiques, ce n’est pas facile, l’immobilité debout ; et j’avais plutôt envie de sentir la température de l’extérieur, mais c’était quand même plus confortable avec du chauffage, que j’ai plusieurs fois éteint et rallumé.