Installée dans l’espace dédié, je me suis laissée envelopper par l’odeur du bois de la cabane suspendue.
Les bruits de la ville sont montés jusqu’à moi, tandis que mon regard descendait à eux.
Peu à peu, l’obscurité s’est amenée, devancée par la grisaille de cette fin d’après-midi pluvieuse.
Les feux des voitures et l’éclairage public ont tacheté de couleurs vives ce tableau vivant.
La pluie faisait du bruit sur les toits du bâtiment.
Isolée, mais sans l’être, je n’ai pas vu passer le temps… marqué à deux reprises par les cloches de l’église Saint-Étienne.
J’avais imaginé avoir rendez-vous avec le silence. Or, j’ai été à l’écoute du moindre bruit, tel un veilleur sûrement… captif et réceptif de ses sens.