J’attendais la nuit, elle ne fait qu’approcher.
La fin du jour à l’horizon, j’ai vu une bande claire sous un poids de nuages lourds. Se détachaient deux clochers et la cime de quelques arbres ; l’automne avait roussi les arbres de la place. Quelques pigeons, hauts dans le ciel, et la pluie qui a grisé l’horizon s’est approchée doucement sur les toits.

Être entre le ciel et la terre, une sensation agréable, mais le silence peut-être… et l’impossibilité de sentir le temps extérieur ? Il est difficile de laisser les pensées quotidiennes. Cependant, cela vient doucement, et l’heure est trop courte pour aboutir à cette contemplation intérieure.

Cependant, j’ai « dansé », aimé être là, simplement, au sommet d’un théâtre qui vit, qui sera témoin d’aventures, de créations, de partage humain.