Le temps qui passe, ralentit et puis s’arrête. Comme une métaphore de la vie. La jeunesse et ses impatiences, l’âge adulte, son ralentissement et sa stabilisation, et puis la vieillesse, où tout ralentit encore jusqu’à l’épure.
Rien ne se passe.
Seuls quelques cheveux gris déambulent, insomniaques. Les moineaux passent toujours par trois pour, probablement, visiter l’église. Un chien aboie, solitaire.
Seuls les bruits sont présents, surtout ceux de la ville : avions, voitures, la sirène des pompiers au loin.Et puis, l’horloge et les cloches de l’église vous replacent dans le fil du temps.
Les pensées vont et viennent, enferment « l’incarcéré volontaire » dans une bulle hors du temps.
Et la porte s’est subitement ouverte…


Jérôme
dim 16.11 8H02
Matin