Imperturbables et indifférentes à l’engagement qui est le mien dans la chaîne des veilleurs, les cloches de Saint-Étienne et les avions atterrissant tour à tour à l’aéroport scandent mon temps et celui de la ville, qui m’observe par mille fenêtres.

Au rythme lent de ses constructions, la ville tisse ses lignes de vue, les supprime ou peut les tendre.

En congés scolaires, au travail, loin déjà, ou pas encore levés, ses habitants ont quand même délégué certains d’entre eux pour animer ses artères, mettre les portes en mouvement et aussi illuminer quelques fenêtres.

L’heure est passée et la vie est là. Je rentre dans le rang et au travail…

Merci.