La brume et la nuit laissent place au ciel bleu et au doux levé du jour, et moi j’observe.
J’observe les bâtiments, les gens. Ils sont matinaux les Beauvaisiens, le samedi. Je les trouve beaux.
Je surprends une conversation entre plusieurs pigeons, je croise les doigts pour que la voiture blanche trouve la place avant la grise. Et je me demande si tout ce monde sait que je l’observe. Et là un Monsieur lève la tête regarde dans ma direction et me fait un signe.
Je suis là, je veille. Le temps est rythmé par les cloches et je sens que ma veille se termine bientôt.
J’envie le veilleur de ce soir et les prochains.
Merci.


Emmanuelle
sam 18.10 8H16
Matin